Crimes et conspirations à Vienne
Vienne a été le théâtre de nombreux événements marquants qui mêlent intrigues politiques, conspirations et actes criminels. Du complot à l’époque romaine, contre un dignitaire local au concile de 1312 qui sera fatal aux Templiers, en passant par les premiers braquages automobiles de la fameuse bande à Bonnot, découvrez les histoires de ces personnages dont le souvenir hante encore les ruelles de la ville.
Entre politique et conspiration à l’ère du Temple d’Auguste et Livie
Le temple d’Auguste et Livie, avec ses imposantes colonnes, se dresse depuis plus de 2000 ans dans l’ancien forum romain de Vienne. Construit pour honorer l’empereur Auguste et son épouse Livie, il fut transformé en église avant de retrouver son apparence antique au XIXe siècle.
Peu après sa construction, sous le règne de l’empereur Claude, une affaire politique secoue Rome. Decimus Valerius Asiaticus, un notable viennois, issu d’une riche famille gauloise, côtoie alors les sommets du pouvoir. Ancien consul et chef militaire respecté, il est accusé de complot contre l’empereur, dans une conspiration montée de toutes pièces par Messaline, l’épouse de Claude.
Sous le coup de cette disgrâce, Asiaticus fait preuve de sang-froid et d’intelligence. En raison de son rang, on lui laisse le privilège de choisir sa mort. Il vit ses derniers moments d’une mort lente et douce dans les jardins de sa luxueuse maison à Rome.
Tempel von Augustus und Livia
Der um 20–10 v. Chr. erbaute Tempel des Forums in Vienne war dem Kult von Rom und Augustus gewidmet. In diesem Sinne ähnelt er dem Maison Carrée in Nîmes. Da er in eine Kirche umgebaut wurde, konnte er erhalten bleiben.
Siehe SeiteLa Cathédrale Saint-Maurice de Vienne et la chute des Templiers
La cathédrale Saint-Maurice de Vienne, bâtie entre le XIIe et le XVIe siècle, a été témoin du concile de 1311-1312, présidé par le pape Clément V. Ce concile se déroule dans un contexte d’affrontement entre le pape et le roi de France. C’est dans ce cadre que se joue l’avenir des Templiers.
Cet ordre religieux, chargé d’une mission militaire, joue un rôle central dans la défense des pèlerins en Terre Sainte et participe activement aux croisades. Très influents, ils possèdent également des territoires en France, en Angleterre et en Espagne, devenant une puissance à part entière. Leur influence suscite des tensions avec les autorités laïques et religieuses.
Philippe IV le Bel, roi de France, voit dans cette puissance une menace à son propre pouvoir. Il accuse les Templiers d’hérésie, les fait arrêter et les soumet à la torture pour obtenir des aveux. Sous cette contrainte, certains avouent, malgré cela l’ordre du Temple, espère encore bénéficier de la protection du pape.
Parmi les nombreux Templiers arrêtés, Jacques de Molay, dernier grand maître de l’ordre, se distingue et cherche à sauver l’ordre. Après avoir été torturé, il est brûlé vif quelques années plus tard, devenant ainsi un symbole tragique de la chute de l’ordre.
Le concile débute en octobre 1311 dans la cathédrale Saint-Maurice de Vienne pour juger l’ordre qui débouchera sur sa suppression. La dissolution de l’ordre est ainsi scellée, marquant la chute définitive des Templiers. Cet événement illustre les tensions profondes entre le pouvoir royal et l’autorité religieuse à cette époque.
Kathedrale Saint-Maurice
Die Kathedrale Saint-Maurice ist ein architektonisches Juwel und ein sehr wichtiges Monument von Vienne. Die erste Kathedrale wurde ab dem 4. Jahrhundert an der selben Stelle wie das heutige Bauwerk innerhalb der Teilbefestigung der gallorömischen Siedlung errichtet.
Siehe SeiteLes débuts de la « bande à Bonnot » à Vienne
À la fin du XIXe siècle, les idées anarchistes se répandent, et Jules Bonnot, né en 1876, se laisse gagner par cette nouvelle doctrine. Intelligent et astucieux, il met à profit les dernières technologies pour ses activités criminelles. Après avoir travaillé chez Berliet, où il apprend à conduire et à manier le chalumeau, Bonnot utilise ces compétences à Vienne, une ville qui devient le théâtre de ses actions.
Le 17 janvier 1911, il vole une « Buire 15-20 » verte, appartenant à un industriel viennois. L’idée d’utiliser la voiture pour commettre des délits marque un tournant dans la criminalité. Peu de gens savent conduire à l’époque, et Bonnot, plus rapide que les policiers à cheval ou à vélo, se distingue.
Quelques mois plus tard, le 19 avril 1911, il commet un autre vol, découpant un coffre-fort dans l’étude de Maître Girard, place Saint-Paul, à l’aide d’un chalumeau, une technique révolutionnaire pour l’époque.
L’usage de l’automobile dans ses braquages fait de Bonnot un pionnier, inspirant de futurs criminels célèbres tel comme Al Capone, aux Etats-Unis. Si son nom est resté gravé dans l’histoire, c’est en partie grâce à la chanson « La bande à Bonnot » de Joe Dassin.
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